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Ce texte est très largement inspiré par celui écrit par l’association « La Société Historique et Archéologique de St-Cyr-en-Vaulx «
En ce début de l’an 2021, notre commune compte un peu moins de 3500 habitants.
Nous savons que notre environnement actuel fut habité, car des haches en bronze et une urne datant du néolithique ancien ont été trouvées.
De nombreux tumuli (au moins 6) sont encore observables à proximité de l’actuel « chemin des buttes ». Ils dateraient de 1500 av JC, mais n’ont jamais été fouillés.
La voie Genabum (Orléans) – Varicum (Bourges), l’actuel chemin de Bourges qui traverse notre commune de St-Cyr, est une trace de l’époque gallo-romaine.
Des fouilles lors de la création de la zone de la Saussaye ont révélé la présence d’une enceinte médiévale. Un bâtiment et plusieurs structures, fossoyés ont été retrouvés au Rond d’eau :
En 1002, Robert le Pieux donne aux chanoines du chapitre de St-Pierre-le Puellier d’Orléans, toutes les terres royales s’étendant sur la Commune de Saint-Cyr qui vont défricher ces terres.
Ils furent les pionniers de l’implantation d’une vie sociale à Saint-Cyr-en-Val : grange dimière à Concyr et annexes à la Petite-Mérie, lieu-dit actuel des Saint-Pères (de Saint-Pierre Le Puellier), les usages de Saint-Aignan, de Sainte-Croix et des Trois Sœurs.
A la période médiévale la forteresse de la Mothe, siège de la Seigneurie de Saint-Cyr-en-Val, et , l’implantation de châteaux, de fermes, de moulins à vent et d’aménagements hydrauliques et forestiers attire de plus en plus d’habitants dans le bourg car ils se sentent protégés. La population s’installe sur les lieux défrichés établissant les hameaux des Vallées, de l’Orme, de la Saussaye, de la Hare, de Villesancien…
La guerre de cent ans a vu les terres de Saint-Cyr abandonnées, en friche et les maisons en ruines.
Le 29 avril 1429, Jeanne d’Arc délivre Orléans après être passée sur les terres de Saint-Cyr (au Saut de la puce).
En 1525, le Château de Cormes est restauré dans le style Renaissance sur les ruines d’une forteresse détruite par la guerre de cent ans.
En 1789, pendant la Révolution, Saint-Cyr comptait 532 habitants.
Au milieu du 19ème siècle, les hameaux médiévaux deviennent des fermes appartenant aux châteaux. Avec l’arrivée de la voie ferrée, quelques constructions nouvelles apparaissent (gare, maisons de garde-barrières, café de la Résine).
Jusqu’au milieu du 20ème siècle, Saint-Cyr a une vocation essentiellement agricole. La seconde guerre mondiale a été moins meurtrière pour les Saint-Cyriens que la guerre de 14-18 qui a vu mourir 52 des siens.
L’incendie de la mairie lors de la prise de Saint-Cyr par les Allemands a provoqué la grosse perte totale des archives de la commune.
L’arrivée de l’eau potable en 1957, l’abandon des domaines de la Source et de Concyr en 1963 pour l’agrandissement de la ville d’Orléans pour créer le quartier de la Source, a modifié le paysage et la vie sociale des Saint-Cyriens.
A ce jour, il reste 7 châteaux à Saint-Cyr : Cormes, Gautray, Reyville, Viéville, la Jonchère, la Mothe, Morchêne, les 3 derniers étant propriétés de la commune. Le château de la Porte (Sandillon) a une très grande partie de ses terres sur Saint-Cyr-en-Val.
Le logo de Saint-Cyr-en-Val se caractérise par trois zones géométriques de taille identique séparées par une bande en « V ».
Elles évoquent l’harmonie des éléments et la volonté des élus de privilégier l’équilibre en terme humain, économique et écologique. Les cubes représentent l’expansion économique contrôlée.
Les couleurs indiquent que Saint-Cyr-en-Val est un point de rencontre entre :
La Sologne (vert foncé), le Val de Loire (vert clair) et le monde industriel (orange).
Ces trois couleurs sont séparées par une bande bleue symbolisant le Dhuy et qui renforce la notion d’harmonie.
La hure de sanglier portée au fond de sinople (vert en héraldique) évoque la légende selon laquelle Saint-Cyr aurait sauvé Charlemagne de la charge d’un énorme solitaire, mais également l’activité cynégétique fréquente dans notre commune comme dans toute la Sologne.
Conjointement, l’arbre stylisé apporte le témoignage des vocations agricoles, forestières et le souci de préservation des équilibres naturels.
La bande d’azur symbolise l’eau, en particulier le Dhuy qui traverse la commune.
Sur fond de gueule (rouge), le mortier et la roue dentée expriment le développement des activités industrielles implantées sur la commune.
Le noir rappelle des «terres noires» où furent découverts des vestiges de la civilisation gauloise.
Enfin, la couronne murale, attribut des villes et des bourgs, surmonte le tout.
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